Les plus curieux d'entre vous l'auront déjà remarqué : c'est une toute nouvelle section qui vient de voir le jour sur ce site. Un blog ! Certains se plaindront certainement de voir un énième auteur ouvrir son blog et passeront leur chemin ; d'autres, je l'espère, s'en réjouiront, car j'ai l'ambition que ce blog apporte une véritable plus-value autant pour mes lecteurs futurs et présents que pour les autres auteurs auto-édités. C'est ainsi que je destine ce blog avant tout à deux choses : faire part de l'actualité de mes projets (avancement de l'écriture, événements, etc) et partager régulièrement mon expérience dans l'auto-édition.

Bien que je ne sois pas étranger à l'univers des blogs – je suis moi-même, comme beaucoup le savent, rédac chef de My Zombie Culture, le premier site francophone consacré à la culture zombie – c'est bien la première fois que je bloguerai à propos de moi et avec l'envie de créer du contenu utile et applicable. Bref, aller au-delà d'un simple relais, aussi pertinent soit-il, d'informations. Mon envie de lancer ce blog est née après avoir lu un article de Neil Jomunsi sur son blog Page42 où il démontre tout simplement l'importance pour un auteur d'être présent sur internet ET d'y offrir du contenu.

Jusque-là, ma lubie d'écrivain s'affichait principalement sur les réseaux sociaux – Facebook et Twitter en tête -, mais je me suis rendu compte, Neil aidant, que cela ne suffisait pas. Je me suis aperçu que j'utilisais ces deux réseaux sociaux de manières différentes, mais que dans les deux cas, l'information était rapidement diluée et oubliée.

Sur Facebook, où je publie régulièrement (mais pas trop – entre 1 et 3 fois par semaine quand tout va bien et si j'ai quelque chose d'intéressant à partager), j'ai fait du jouet de Mark Zuckerberg une sorte de vitrine de ma « vie d'auteur ». Si je continue à être ravi de voir les réactions toujours aussi positives et nombreuses sur ce réseau, j'ai pris conscience que les publications perdaient rapidement de leur intérêt et surtout ne permettaient que d'effleurer certains aspects des choses. Avec Facebook, les utilisateurs cherchent de l'instantanéité (une publication avec une image sera toujours plus efficace qu'un gros bloc de texte là-bas) et la possibilité d'un contact immédiat ; en parallèle, ce blog permettra donc de garder une trace de l'information, figée dans le marbre du net, avec un surplus de détails et une immersion que le simple « jet » d'une info, d'une idée, ne permet pas sur Facebook.

En ce qui concerne Twitter, le constat est encore pire. Au pays de l'oiseau bleu, partager une information relève encore plus du défi. Comment pourrait-elle ne pas se perdre complètement au milieu des milliers de tweets, souvent sans intérêt et réactionnaires ? Twitter reste avant tout un forum d'échange, un lieu de discussion en surface, mais certainement pas de débat en profondeur (140 caractères ou la garantie d'être mal compris par son interlocuteur et de ne pas pouvoir exprimer le fond de sa pensée). Ici encore, la création de ce blog m'apparaît donc comme un bon complément, quitte à récolter les réactions sur tel ou tel blog de mon cru directement là-bas.

Bref, lancer ce blog ne remettra aucunement en question ma présence et ma manière d’interagir sur les réseaux sociaux où je suis déjà présent, il s'agira avant tout de quelque chose d'autre qui, comme je le disais, aura avant tout pour but d'offrir une plus-value que la folie des réseaux sociaux ne permet pas toujours.

Attendez donc vous à trouver régulièrement dans ces colonnes (je dois encore convenir du rythme de parution le plus adapté, peut-être bi-mensuel) des informations plus détaillées sur l'avancement de mes projets et surtout le partage de mon expérience d'auteur auto-édité. Ici, en plus de la diffusion de mon actualité perso, je n'essaierai pas de vous apprendre à mieux écrire, comme certains en ont la prétention (je ne suis personne pour me placer dans une telle position), ni n'oserai vous donner de quelconques conseils d'écriture ; ici, je parlerai de la réalité de l'auto-édition : d'administratif, de chiffres, de distributeurs entre autres et, certainement, ma formation m'y poussant, de « marketing d'auteur ». Bref, différents thèmes qui, je l'espère, intéresseront autant mes lecteurs que mes collègues auteurs. Je vous dis donc à bientôt en ces lieux virtuels !