Les week-ends se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Car, ce n'est pas tous les jours – ou plutôt week-ends – que je participe à un salon du livre et encore moins que mes romans se voient récompensés par un prix littéraire. Eh oui, les 04 et 05 février derniers étaient un week-end de folie.

Deux distinctions aux Indés Awards 2017

Imaginez la scène. Un jeune auteur lors de son deuxième salon du livre qui, dès 9h, ne cesse d'activer la 3G sur son téléphone pour vérifier la mise en ligne des résultats des Indés Awards 2017 avant d'apprendre, plus tard, sur Twitter, que ceux-ci ne seraient publiés qu'à 20h30. La patience est de mise. La journée passe (j'y reviens ci-dessous). La faim se fait grandissante. Alors, il remballe et direction le Courte Paille où, soulagement, le Wifi fonctionne à merveille. 20h30 arrive finalement, mais les résultats ne sont toujours pas là. "Encore quelques minutes" disent les organisateurs. Il attend donc encore quelques minutes et l'onglet des résultats se décide enfin à apparaître. Pas les résultats. "Problème sur smartphone et tablette" disent les organisateurs. Tant pis, ils seront sûrement sur Twitter. Zut ! Le téléphone vient de rendre l'âme. Vite, retour à l'hôtel. Saut sur la prise la plus proche. Mais, cette fois-ci, le Wifi fait des siennes. Longue bataille technologique et abandon. Tant pis, encore un petit coup de 3G quitte à exploser les quotas. Et là, miracle : des tas de notifications de « félicitations ». Ce jeune auteur n'a pas gagné un, mais deux prix. Mais non, que dit-il ? Il n'a rien gagné, ses lecteurs lui ont offert ces deux prix.

Eh oui, c'est tout le but de ce blog : vous remercier (et non raconter ma vie). Car, sans vous et les plusieurs milliers de votes que mes romans ont reçus, rien de tout cela n'aurait été possible. Comme je l'avais expliqué dans un précédent blog, je prenais avant tout ce concours comme un moyen de mesurer l'enthousiasme entourant mes romans, et je suis vraiment ravi de voir que, vous, mes lecteurs, avez réussi à courir ce marathon de votes et à vous mobiliser avec une telle efficacité. Au-delà des prix, savoir que je peux compter sur un lectorat aussi impliqué est un véritable bonheur et je crois que je ne vous remercierais jamais assez. Alors, je le redis, ces deux distinctions ne signifient aucunement que mes romans sont les meilleurs parmi tous ceux qui ont concouru (je n'en ai pas la prétention), mais que VOUS êtes les meilleurs. Alors, un énorme merci ! Ces victoires, je vous les dois à 100%.

Je tiens d'ailleurs à remercier tout particulièrement Isabelle et Amélie qui, je le sais, ont voté tous les jours pour mes romans dans toutes les catégories où ils étaient nominés et ça, c'est assez incroyable. Mais que vous ayez voté une ou dix fois, vous savez que je vous suis reconnaissant.

À présent, j'espère que nous ferons aussi bien lors du prix Livraddict pour lequel les votes pour Les Décharnés (et ses concurrents) débuteront dès le 15 mai, mais j'aurai l'occasion d'en reparler. D'ici là, ces victoires aux Indés Awards 2017 ont été l'occasion pour moi de commander hier de beaux bandeaux littéraires qui me permettront de mettre en avant mes romans lors des salons et dans les rares librairies où ils sont en dépôt vente (des photos prochainement !). Et ça, ça le fait.

Succès au salon du livre de La Couture

En parlant de salon, vous l'avez compris, j'étais justement le week-end dernier à La Couture pour le 37ème salon du livre et de la BD : mon premier salon généraliste et deuxième salon au total. Ma première participation à un tel événement – Les Halliennales – avait été une vraie réussite et c'est donc avec joie que je me suis rendu à La Couture, village du Pas-de-Calais, à proximité de Béthune. Plus de 150 exposants, un gymnase transformé en foire aux livres, aux illustrations et aux bandes dessinées (je suis d'ailleurs reparti avec deux Walking Dead flambant neufs mais d'occasion pour compléter ma collection).

Si, en toute honnêteté, j'ai pu voir pas mal de différences avec un salon plus coté et plus spécialisé comme les Halliennales (public globalement plus âgé, et donc souvent grimaçant devant mes couvertures évoquant la mort – c'est d'ailleurs très amusant -, fréquentation moindre, multiplication des dédales et non circuit en « 8 »), j'ai malgré tout pris plaisir à y participer et ai été ravi de voir, malgré les éléments suscités, mon stand particulièrement bien fonctionner. Sans prendre la grosse tête : je crois même pouvoir dire que j'ai cartonné en dépit des nombreux temps morts du salon.

Ce salon a d'ailleurs aussi été l'occasion de rencontrer pas mal d'autres auteurs dont mes voisins Hieronymus Donnovan, Laëtitia Reynders que j'aurai le plaisir de retrouver le week-end des 18 et 19 février à Atrebatia à Arras, Daniel Bourdon (qui a gentiment comparé mon amie à Marion Cotillard) ainsi que ma voisine d'en face Delphine Wysocki qui a eu la gentillesse de craquer pour un exemplaire de Les Décharnés.

Quoiqu'il en soit, sachez que, de fait, les éditions numérotées de la version collector de Creuse la Mort sont à présent écoulées (vous vous arrangerez avec Ophélie, Nadège, Fred, Vincent, Boisine, Stéphanie, Bertrand, Thibault, Christine et Mickaël qui ont acquis les numéros 91 à 100 et que je remercie à nouveau pour leur confiance). Pour autant, il me reste encore une quarantaine d'exemplaires de cette édition limitée à 150, mais autant dire que la fin de cette version collector approche à présent à grands pas et qu'elle risque donc d'être prochainement retirée de la boutique du site.

Dans tous les cas, je vous donne donc rendez-vous à Arras les 18 et 19 février et espère pouvoir communiquer d'autres dates de dédicaces prochainement dans les Hauts de France. En attendant, si vous connaissez des salons sympas où vous aimeriez me rencontrer, n'hésitez pas à m'en faire part, j'étudie toutes les idées. À très vite et, une fois n'est pas coutume, merci de votre soutien !